
A mon travail certaines personnes sont tellement sincères qu’elles ne te regardent pas dans les yeux pour te saluer. Au début cela me minait, m’attristait, me blessait, me dévastait, m’agaçait. Je ressentais profondément toutes ces phases.
Puis peu à peu j’ai lâché prise. Un bonjour c’est déjà bien, je ne vais quand même pas en plus exiger un baise-main!
Tout le monde n’a pas les yeux bleus, je sais! Cette expression représente pour moi le fait de plonger dans un océan, dans l’infini, dans la profondeur de la personne, dans ce qu’elle ne dit pas et que l’on peut percevoir. C’est aussi lié à mon identification personnelle car lorsque j’étais petite j’étais attachée à l’image du blond aux yeux bleus, mon idéal masculin.
Lorsque vous regardez quelqu’un et que vous le fixez dans les yeux, c’est voir son âme c’est regarder à l’intérieur de lui et ce qu’il a à offrir.
Parfois, la souffrance est telle chez certaines personnes que la lumière est éteinte il n’y a plus rien une faible étincelle et encore … Ainsi elles évitent le regard, le premier contact du bonjour est déjà laborieux et peu profond, puis les autres échanges ne sauraient avoir lieu tellement le vide s’est construit à l’intérieur.
Je ne veux pas avoir à subir cela, je le constate mais ne m’en imprègne pas. Mon but c’est de diffuser la lumière que j’ai en moi, que j’ai construite et alimentée au cours de mes expériences heureuses et malheureuses.
Courte réflexion que je voulais partager.
Quoi que vous fassiez, soyez sincères quand vous le faites, mettez y de l’émotion et une réelle envie. Cela rejaillit sur vous et vous nourrit.
J’expérimente au travail les attitudes et les regards. Le retrait que j’ai voulu pratiquer même s’il est protecteur est dévastateur, c’est l’isolement ensuite. Les gens ne viennent pas vous chercher, c’est à vous de vous manifester et d irradier de ce que vous êtes. Alors soyez vous même avec un regard sincère rempli d’amour et vibrez pour diffuser autour de vous ce que vous êtes. Et si ce n’est plus possible, changez d’environnement.